Chris Benoit et son docteur ?

Traduction libre d’une dépêche de l’Associated Press d'Harry R. Weber :

Des agents fédéraux ainsi que des enquêteurs du bureau du shérif sont débarqués dans les bureaux du médecin de Chris Benoit à la recherche, entre autres, de dossiers, a affirmé un représentant à l’Associated Press jeudi.

Les recherches dans les locaux du docteur Phil Astin à Carrollton ont débuté mercredi soir pour se terminer tôt jeudi matin, selon l’agent Chuvalo Truesdell, porte-parole du Drug Enforcement Administration (DEA) à Atlanta.

Truesdell a précisé que les agents et enquêteurs avaient obtenu un mandat de la part du bureau du shérif du comté de Fayette en lien avec l’enquête sur l’affaire Benoit.

Les autorités n’ont procédé à aucune arrestation, alors que Truesdell n’a pu révélé ce qu’elles ont saisi. Il a mentionné que les autorités étaient à la recherche de documents, sans toutefois ne donner aucun autre détail.

L’Associated Press a tenté de contacter Astin jeudi. Celui-ci n’a pas retourné nos appels.

Astin, ami de longue date de Chris Benoit, traitait le lutteur dont le taux de testostérone était faible. Astin a déclaré mercredi que la condition hormonale de Benoit était probablement reliée à l’usage de stéroïdes.

Astin avait prescrit de la testostérone à Benoit dans le passé. Il a toutefois refusé de révéler quels médicaments il a prescrits au Canadian Crippler vendredi dernier lorsque ce dernier lui a rendu visite. Il n’a d’ailleurs pas confirmé qu’il avait prescrit quelque sorte de médication que ce soit à Benoit ce jour-là.

Chris Benoit a assassiné sa femme et son fils avant de s’enlever la vie le week-end dernier à la résidence de la famille située à Fayetteville, en banlieue d'Atlanta.

Des stéroïdes anabolisants ont été découverts dans la résidence des Benoit. Les autorités tentent de déterminer si les drogues ont pu joué un rôle dans cette affaire de double meurtre suivi d’un suicide. Certains experts croient que les stéroïdes peuvent causer la paranoïa, la dépression et le «roid rage», soit des instants de violence.

FN Lutte